C’est l’histoire d’une femme qui sort de chez elle avec un canard blanc. Il voulait sûrement prendre l’air. Beurkh, un canard blanc ! Il est sûrement malade. Je préfère les bleus, les verts, les vert et bleu … Un canard blanc, je ne vois qu’une chose : de la poule cuite au pot.
C’est d’ailleurs ce qui va lui arriver à ce pauvre canard . Sitôt de retour à la maison , elle le plonge dans une marmite avec des poireaux et hop il est mort. Dommage ! C’était peut-être un prince charmant très charmant, il aurait suffi qu’elle lui dise : carotte is bistouille …
Elle ne remit plus jamais les pieds chez elle. Son mari, son chien, et ses voisins l’attendirent en vain. Pourtant toutes leurs forces étaient là, à attendre. Pendant des jours et d’autres jours, qui firent des semaines à n’en plus finir. Et après, il était trop tard. Épuisés, ils prirent du repos et puis passèrent à autre chose.
Et pendant ce temps là, elle aussi, a pensé à autre chose : au vent, à l’écume des vagues, à l’oiseau qui attend, perché en courant d’air en air (Mais a frémi un éclat gris et il a plongé. Dans son bec luit encore cet éclat gris quand il émerge et va rejoindre son enfant oiseau qui attend le bec ouvert.)
Elle n’a pas revu son canard.
Elle s’est dégoté un ceprin disons gentil et quand elle a revu ses enfants, il leur a bien plu. Il était tellement charmant, faut dire !
Comme son ex était tout seul, il venait souvent les voir.
Mais tout ça va très mal finir, je vous le dis.