Dans le brouillard nous étions hier matin, c'était irréel, pas habituel, décollé de la réalité, et très beau ma foi ...

Et il y en avait partout !

Devant, derrière, sur les côtés  .

Oui , c'est bien joli mais ... je ne comprends pas la méchanceté . J'ai revu récemment  Moi, Daniel Blake, et l'atrocité du personnel du pôle emploi de là-bas est vraiment révulsante. Certes, ils ont des consignes, et ils ont besoin eux aussi de gagner leur vie mais ils ne doivent vraiment pas dormir tranquillement. Et c'est très souvent la peur qui provoque nos comportements les plus inacceptables, à nos propres yeux ou à ceux des autres ...

Bon, j'ai à faire, je vous laisse . Traquons nos peurs !

Bonne chasse .bie

Fa

Depuis quinze jours, le train n'a pas crié : "gare " en passant par ici, alors pas de livraison  mais le trafic a repris !

Les dernières pommes attendent dans un cageot, les pots de confiture de mûre disparaissent petit à petit mais une fleur de camélia a déjà pointé son nez.

J'ai découvert le port du bonnet de laine et j'apprécie beaucoup par les frimas qui courent . Je me sens la reine du monde sur le chemin de Saint Jacques . Et quand je penserai aux gants, j'irai jusqu'au pôle nord !

Je ne vais pas m'étendre dans ces considérations pédestres et faute de visibilité- malgré la reprise du trafic !- je vous invite à écouter une  musique qui vous fait du bien.  Personnellement, je ne sais pas répondre à cette injonction car ce n'est qu'en entendant un air que je sais s'il me plait ou non. Et j'oublie ensuite de quoi il s'agissait ...

Bons baisers ,

Fabie du blog

Avez-vous eu des horreurs de fèves dans vos galettes des rois ? Des casques de chantier, de moto ou d'aviateur, on ne sait pas trop. La dernière prêtait plus au ... rêve, encore que !

Un gouvernail pour parcourir les mers du globe vertes et bleues !

Mais on tient le bon bout je crois. Encore quelques semaines , allez une petite dizaine, à slalommer entre le virus et le virus et l'horizon libéré, et nous pourrons nous regarder sourire ...

Nous ne serons plus roi ou reine d'une heure mais nous porterons nos têtes avec une grâce retrouvée.

Le coeur plein de baume, nous irons sous le ciel et serons son féal !

Bises, presque !!

Fabi(s)e

J'aime les chiffres, ceux de la première dizaine surtout, voire la douzaine, quand même pour une astrologue !

J'ai écouté l'émission sur France Culture à propos d'astrologie justement et ma foi, il en ressort que c'est la plupart du temps comme un jeu de lire son horoscope dans les journaux. On n'y croit presque pas. N'empêche que c'est à cause de l'indication dans un horoscope d'un évènement fortuit que je me suis vraiment mise à étudier la chose.

Mais j'aime aussi les lettres. En minuscules.

Le a est bleu comme un âne

e est tout blanc de neige

i rit rouge

o nous éclaire de mille feux

et le u, c'est un pétale de violette.

Pour les consonnes, on verra plus tard, elles ne sont pas mûres ! (je trouve que le pont d'exclamation n'est pas assez haut dans cette police)

Bises , bizzzz, il y a du rouge alors mais si on dit bons baisers, on ne sait plus où donner de la tête ...

J'ai vu une ombre.

En plein soleil, en plein midi, forcément . Le pouvoir d'évocation d'une simple image fortuite est extraordinaire. Le monde s'agrandit. Voilà une silhouette qui vient danser sous mes yeux.

De ses bras, elle danse, de ses bras elle dan-anse

De ses bras, bras, bras, danse danse l'ombre ravie.

Ah ! Danser ! J'aime énormément ça mais les occasions sont rarissimes d'une part et de l'autre une légère mais certaine indisposition m'empêche d'avoir le pas volant et le corps aérien . Malgré tout, quand la musique est bonne, que l'heure n'est pas trop tardive et que la compagnie s'y prête -ou pas !- je me lance . Il est fini le temps où les filles attendaient qu'on vienne les inviter ! Ça ne m'est arrivé qu'une fois, je crois, quand j'avais 14 ans et qu'une amie de ma mère avait organisé une boum d'après midi pour resserrer des liens entre son dadais de fils et moi. Ce fut complètement raté. Les gâteaux secs se laissaient manger ...

Oui, mais la grâce de l'arbre ! ......

Après des journées certaines, incertaines, certaines, nous repartons pour un tour dans les espaces intersidéraux . On ne s'en rend pas compte mais naviguons au sein du cosmos dont on ne sait pas encore s'il est fini -où s'arrête-t-il ?- ou bien infini . Et alors que dire sinon rien, peut-être que le rien est infini aussi !

Soit, mais il y a toujours l'épineuse question de la galette des rois. Quand et pourquoi la sert-on ?  J'ai eu la réponse dans O.F., notre quotidien et le dictionnaire : normalement, l'Épiphanie, célébration de l'incarnation du Dieu en un homme, ici Jésus, se célèbre le jour où les rois mages sont arrivés pour voir le bambin, douze jours après sa naissance et lui donner des cadeaux :  de l'encens et de la myrrhe. La grotte devait sentir bien bon ... Mais comme la date tombe souvent en pleine semaine, "ils" ont fixé ça au dimanche après le jour de l'an.

Mais la galette, nous,   on en a pour un mois à en déguster. La première fois, c'est appréciable, on ne se souvenait plus du goût, Au fil des semaines, on se lasse ...

Alors vive les oranges ! Qu'elles vous rendent l'année colorée et fruitée.

Baisers zestés !