Est ce le jour J ou A comme anniversaire ? En tout cas, j'entre dans ma 70ème année et "ça m'fait quelque chose" ! Beaucoup parmi vous sont déjà passés par là, je le sais . Et ça ne change pas du tout ma vision sur eux .

Oui mais quand même, on frôle  la vieillesse de très près. Courir dans les prés (!) ou ailleurs n'a jamais été mon fort, mais désormais je n'y songerai même plus.

Ce matin, en fugace vision, j'ai vu passer l'image de ma mère et "ça m'a fait quek'chose !" Et puis j'ai eu droit à bouquet de jonquilles -lui, dit narcisse- et de camélias ...

Le 22 Février tombe toujours à la sainte Isabelle, le prénom de l'amoureuse de mon mari juste avant que je ne débarque. Et puis, vous avez remarqué, on est le 22/2/2022 ? Je n'y connais rien en numérologie mais c'est à souligner , quand même !

Bon, ce jour, le monde clapote mais il nous faut cultiver les fleurs du rail et des fossés, les plus résistantes. Et puis, n'oubliez pas que " je vous zem, zem, zem

                                                                      m'ssieurs, mesd'moizelles, zelles, zelles ..."

À une autre fois .

Je vous le dis tout de go (d'ego, comme dirait un psi !), le Soleil entre dans le signe des Poissons aujourd'hui à 17 h.

Ceci dit, que faites vous des cartes postales que vous recevez, surtout l'été ? Et surtout il y a quelques années . Pour ma part, je les garde et c'est là que le bât blesse car se pose très vite la question de leur destination finale. Les critères de choix sont multiples : l'expéditeurtrice, l'origine géographique et conséquemment, la spécificité du timbre postal, l'intérêt pictural de la carte elle-même, les souvenirs qu'elle déclenche ... Bref, mille raisons pour ne pas les supprimer. Oui mais, où les conserver ?

Dans une boite, oui mais tout est dans une boite et il faut tomber dessus pour regarder ces mots la plupart du temps enjoués voire drôles ou faussement convenus .

Bien en vue, appuyés contre un mur ou affichés sur un mur avec un collant quelconque ? En fait, ce sont trois étapes dans leur lent voyage vers la destruction .

Mais si toutes les cartes postales se donnaient la main, elles feraient un beau collier tout autour de la terre pleine de mers ...

... la lumière. Les jours avec, les jours sans.  Aujourd'hui, elle est là ! J'ai la pensée un peu simpliste : j'imagine que dans une pièce à deux fenêtres, il faut les ouvrir ensemble pour que les "ions"(ou photons ?) de la lumière puissent gambader à leur aise . L'air circule en tout cas.

Je viens de lire "Le journal d'un réalisateur de campagne" de Alain Gallet, le récit de sa vie radiophonique et télévisuelle depuis quarante ans. Il se revendique comme "régional de l'étape", à savoir une vie et des sujets de documentaires ayant toujours un lien fort avec la Bretagne. Il met bien sûr l'accent sur le versant politique de toute l'histoire de la régionalisation de l'audiovisuel public, une entreprise pleine de rebondissements ...

C'est une parole de réalisateur, avec mouvements de caméra et relation intime avec la lumière, une histoire d'amour faite d'attente, de bonheurs, de déconvenues aussi. C'est avec elle, la lumière, que s'écrit l'image ... Sinon, on a les mots !

Accueillez la en profondeur, cette lux !

Et puis, et puis, je ne saurais trop que vous inviter à pénétrer au "Jardin d'Eden" de Gérard Delahaye, un album beau à regarder ,et qui fait traverser toutes lumières du dedans et du dehors .

Bises  !!

Après une semaine riche en rencontres, découverte de lieux, d'expos, de films, de spectacles, je retrouve mon quant à moi. C'est à dire un lieu plus calme où naviguent quelques images qui me font du bien ...

Je ne suis pas très curieuse, la curiosité n'est pas un péché mais je crois me souvenir que ma mère m'en parlait en ces termes . C'est peut-être tout simplement à cause d' une paresse qui, elle, entrerait dans la catégorie des manquements à la morale !

Alors je regarde. Le nez en l'air, par terre, les yeux voyant ce qu'ils veulent et j'acquiesce ou pas. Voilà une feuille découverte devant chez moi, vidée de sa substance, résumée à sa structure, encore plus légère qu'avant, comme si ses couleurs, en s'envolant, la faisaient venir d'un autre monde.

Promenez vous, vous en trouverez peut-être ...

Bises entières.

Mon grand père habitait Besançon et il était horloger. Il réparait des montres flanqué de son monocle et Mademoiselle Tornot, une dame, travaillait avec lui dans son petit atelier qui occupait une pièce de l'appartement. Il commerçait beaucoup avec "les colonies" en Afrique occidentale française, AOF, regroupant la Côte d'Ivoire, le Soudan -devenu le Mali, le Sénégal, le Niger, la Haute-Volta, devenue le Burkina Faso, le Dahomey, qui est le Bénin d'aujourd'hui et aussi la Mauritanie et la Guinée et le Togo. Des noms qui  résonnaient en moi comme des pays peuplés d'animaux sauvages et magnifiques car ils apparaissaient sur les timbres : éléphants, girafes, hippopotames, singes, papillons et flamants roses (ou ibis ?).

Est-ce pour cette raison que ces statuettes se trouvent dans la famille ? En tout cas, ils  sont là, un poisson au bec ... Je n'ose pas les repeindre en rose .

À bientôt, tôt, tôt ou tard !