La duplicité du chou rouge
J'adore la couleur du chou rouge. Ou plutôt les couleurs. Tout d'abord, quand on l'achète, il n'est pas rouge mais violet . Si on l'effeuille (ce n'est pas facile!), la densité de la couleur s'allège un peu. Et lorsqu'on le cuit -à la vapeur ou à l'eau- la couleur change encore. Mais c'est surtout la couleur de l'eau recueillie à la cuisson qui me ravit : c'est un bleu mauve d'une grande transparence que j'ai essayé de fixer sur du papier en le faisant tremper dedans mais le résultat fut pitoyable ! Il aurait fallu une concentration de pigments beaucoup plus importante ...
Ça me rappelle un livre qu'on m'avait offert dans les années 70 et que j'avais découvert avec un lent émerveillement -je sortais tout juste de limbes post-traumatiques. J'ai oublié le titre mais ça se passait à une certaine altitude où le couple dont il était question ramassait des plantes pour en faire des teintures. C'était calmement passionnant ! Au fait, peut-être que vous connaissez ce livre et que vous pouvez m'en rappeler le titre ...